« Le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman. »
« Comment se fait-il que des enseignants du secteur public aient le temps d'aller faire du soutien individualisé payant et ils n'ont pas le temps de faire du soutien individualisé gratuit dans les établissements scolaires. »
« Ne dites pas de mal du temps qu'il fait, s'il ne changeait pas, neuf personnes sur dix ne sauraient pas comment engager la conversation. »
« Les alentours de la trentaine, c'est un âge critique, pour un homme, celui où l'on fait les grosses bêtises, ou plutôt l'âge où les bêtises que l'on fait commencent à être irrémédiables. »
« En fait d'amour, toute l'importance est dans les commencements. Le monde sait bien que celui qui fait un pas en fera davantage ; il ne s'agit donc que de bien faire le premier pas. »
« En mûrissant, faites comme la lavande, adoucissez-vous. »
« Voilà ce qui fait le bon commerçant. Il vous fait acheter ce qu'il a besoin de vendre. »
« Là où commence le caractère dégradant de l'intrigue, c'est quand on fait la cour à ceux que l'on méprise. »
« Le peintre qui s'apprête à peindre le soleil fait des théories, et, quand il veut commencer, le soleil n'est plus là. »
« La femme est faite pour un homme, l'homme est fait pour toutes les femmes : elle commence à aimer, quand lui, il a fini... »
« Il n'est rien de parfait et de simple - de limité, d'harmonieux - comme un tableau accompli. On dirait une pensée. »
« En serait-il des sentiments du cœur comme des bienfaits ? Quand on n'espère plus pouvoir les payer, on tombe dans l'ingratitude. »
« Si nous savions comment notre corps est fait, nous n'oserions pas faire un mouvement. »
« Les hommes n'ont plus le temps de rien connaître. Ils achètent des choses toutes faites chez les marchands. Mais comme il n'existe point de marchands d'amis, les hommes n'ont plus d'amis. »