« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« C'est là une des contradictions de la littérature, qu'il y a un temps pour vivre, et un temps pour écrire, et que, dans le temps où l'on écrit, on n'a guère celui de vivre. »
« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« La volonté ne peut rien sans l'espoir. L'amour sans l'espoir devient une chose morte. »
« Quand un homme pleure, des tas de mots comme "force", "fierté", "virilité", des châteaux forts avec tours et oriflammes s'effondrent. »
« Infini est le champ du roman. »
« A trente ans, tout est joué : oeuvre, carrière, amour, destinée. Après, il suffit de suivre les rails - chemin de velours ou mauvaise glissade, peu importe - on "suit" sa pente. Entre vingt et trente ans, on la "fait". »
« L'argent ne vaut que parce que, de son fait, on peut posséder. »
« La vie, qui crée le désespoir, est plus forte que le désespoir. »
« On peut tout savoir sur la cellule nucléaire et être atteint de cécité galopante en ce qui concerne ses plus proches. »
« L'argent donne moins de valeur aux choses qu'elle ne lui en confèrent. »
« Un noble mensonge demande moins de force qu'une cruelle vérité. »