« Celui qui s'est brûlé en mangeant trop chaud, souffle même sur un morceau froid. »
« J'appelle raisonnable celui qui accorde sa raison particulière avec la raison universelle, de manière à n'être jamais trop surpris de ce qui arrive et à s'y accommoder tant bien que mal. »
« Je ne peux plus changer. Je voudrais bien, je voudrais tellement, mais je ne peux pas. Je ne peux plus me voir. J'ai trop honte! Comme je suis laid! Malheur à celui qui veut conserver son originalité! »
« Un bleuet est de trop dans un champ de blé, et pourtant qui peut nier que c'est à lui que celui-ci doit son éclat ? »
« Celui qui parle trop agira difficilement. »
« Que les gens ne montrent pas trop d'assurance dans leurs jugements, comme celui qui, dans un champ, estime les blés avant qu'ils ne soient mûrs. »
« Trop de personnes croient que la liberté est gratuite alors qu'elle se paie, au contraire, un prix élevé, celui du devoir et de la responsabilité. »
« C'est le rôle d'un sot d'être importun : un homme habile sent s'il convient ou s'il ennuie ; il sait disparaître le moment qui précède celui où il serait de trop quelque part. »
« Hannibal était borgne. Il se moqua du peintre qui le peignit avec deux yeux, et récompensa celui qui le peignit de profil. On ne veut pas être loué trop fadement; mais on est bien aise qu'on dissimule nos défauts. »
« Je suis quelquefois tenté de dire du titre de philosophe ce que Jacques Rosbif dit de celui de Monsieur, dans la comédie du Français à Londres: Je ne veux point de ce titre-là, il y a trop de faquins qui le portent. »
« L'homme qui est pessimiste à 45 ans en sait trop, celui qui est optimiste après n'en sait pas assez. »
« Il faut aider l'enfant à lire : celui qui semble savoir lire ne doit pas être abandonné trop tôt au tête à tête avec ses livres; celui qui hésite un peu doit être secouru, encouragé... »
« Nul être humain n'est trop mauvais pour être sauvé. Nul être humain n'est assez parfait pour avoir le droit de tuer celui qu'il considère à tort comme entièrement mauvais. »
« La poésie demande un génie particulier, qui ne s'accommode pas trop avec le bon sens. Tantôt, c'est le langage des dieux, tantôt c'est le langage des fous, rarement celui d'un honnête homme. »