« Si le Christ avait pu prévoir ce qu'on lui ferait dire après son départ, il n'aurait jamais osé parler en paraboles. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Le bonheur est un hôte discret, dont on ne constate souvent l'existence que par son acte de décès. »
« Les femmes sont toutes pareilles. Toujours prêtes à aller au bout du monde pour un homme. »
« L'illusion est un effet nécessaire des passions, dont la force se mesure presque toujours au degré d'aveuglement où elles nous plongent. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« En amour comme en autre chose, il faut se soumettre. La passion du cœur, c'est une chose que tu peux conduire mais que tu ne peux empêcher d'être, à certains moments. »
« Le temps peut causer de grands ravages, multiplier les ruines, anéantir les splendeurs architecturales, jamais il ne parviendra à détruire chez l'homme, quel que soit son âge, la conscience du beau. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« L'intérêt ferait nier les propositions de géométrie les plus évidentes et croire les contes religieux les plus absurdes. »