« Jouir de sa vie, c'est aussi glorifier Dieu et même tout autant que se sacrifier. »
« Cet abbé chemine en priant, - Et seul au milieu de la rue, - Tout noir, il fait sa tache crue - Sur le ciel tendre et souriant. »
« Le rêve nous approfondit toujours. »
« L'azur de tes grands yeux m'est cher; - C'est un lointain que je regarde - Sans cesse et sans y prendre garde, - Un ciel de mer. »
« Quand on aime vraiment, ne doit-on pas tout sacrifier au bonheur de l'être aimé. »
« Le temps ne fait rien à l'affaire. »
« Et le ressouvenir des amours et des haines - Me bercera, pareil au bruit des mers lointaines. »
« Que le passé a de la grâce quand l'avenir se rétrécit ! »
« Il est tard; l'astronome aux veilles obstinées, - Sur sa tour, dans le ciel où meurt le dernier bruit - Cherche des îles d'or, et le front dans la nuit, - Regarde à l'infini blanchir des matinées. »
« Ah, morbleu! Mêlez-vous, monsieur, de vos affaires. C'est de sa trahison n'être que trop certain, Que l'avoir, dans ma poche, écrite de sa main. »
« Dans la vie il faut arriver avant de partir. L'avenir est à ceux qui sont déjà parvenus. »
« J'aimerais aller dans le sommeil comme j'avance dans l'amour : avec l'impossibilité d'en revenir, brûlant jusqu'au dernier tous mes vaisseaux chantants. »
« Songe que la colère d'un médecin est plus à craindre qu'on ne peut croire. »
« Plus l'obstacle est puissant, plus on reçoit de gloire; - Et les difficultés dont on est combattu - Sont les dames d'atour qui parent la vertu. »