« De la prison, on en sort vivant, pas de la guerre. Tout le reste, c'est de mots. »
« Etre seul c'est s'entraîner à la mort. »
« Ne croyez donc jamais d'emblée au malheur des hommes. Demandez-leur seulement s'ils peuvent dormir encore?... Si oui, tout va bien. Ca suffit. »
« Tant qu'il faut aimer quelque chose, on risque moins avec les enfants qu'avec les hommes, on a au moins l'excuse d'espérer qu'ils seront moins carnes que nous autres plus tard. On ne savait pas. »
« ... La guerre et la maladie, ces deux infinis du cauchemar. »
« Etre vieux, c'est ne plus trouver de rôle ardent à jouer, c'est tomber dans cette insipide relâche où on n'attend plus que la mort. »
« S'ils se mettent à penser à vous, c'est à votre torture qu'ils songent aussitôt, les autres, rien qu'à ça. »
« Plus haute est la faveur, et plus prompte est la chute. »
« Engraisser les sillons du laboureur anonyme, c'est le véritable avenir du véritable soldat. »
« A mesure qu'on reste dans un endroit, les choses et les gens se débraillent, pourrissent et se mettent à puer exprès pour vous. »
« Il n'y a pas de petites ressources pour le génie, il n'y en a que de possibles ou d'impossibles. »
« ... Ce n'est peut-être que cela la jeunesse, de l'entrain à vieillir. »
« C'est un garçon sans importance collective, c'est tout juste un individu. »
« Une forte vie intérieure se suffit à elle-même et ferait fondre vingt années de banquise. »