« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« C'est au rythme de mon cœur que battent mes mots. »
« Il n'y a pas d'éternité dans le regard de l'homme, et encore moins dans celui du poète qui regarde l'homme. Car l'artiste est celui qui inspire plutôt que celui qui est inspiré. »
« Il mourut, poursuivant une haute aventure, - Le Ciel fut son désir, la Mer sa sépulture; - Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau? »
« Parler de soi aux autres, c'est se suicider un peu. »
« C'est là une des contradictions de la littérature, qu'il y a un temps pour vivre, et un temps pour écrire, et que, dans le temps où l'on écrit, on n'a guère celui de vivre. »
« Ce moment privilégié où la conscience d'être prime celle du corps. »
« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« Sait-on jamais qui, de celui qui part ou de celui qui reste, ira le plus loin ? »
« Infini est le champ du roman. »
« Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture... »
« L'argent ne vaut que parce que, de son fait, on peut posséder. »