« Un livre meurt quand le lecteur n'a pas à l'inventer à mesure qu'il le lit. »
« On n'apprend pas à dominer le monde à travers la biologie ou les mathématiques, mais en lisant les poètes, les romanciers, les dramaturges, les essayistes. »
« L'amour, c'est l'occasion unique de mûrir, de prendre forme, de devenir soi-même un monde, pour l'amour de l'être aimé. »
« Qui parle de vaincre ? Ce qui compte c'est de survivre. »
« La vraie tendresse est avant tout affaire de violence contenue... »
« Grande est la mort, le sourire aux lèvres nous lui appartenons. »
« Le critique a toujours le mérite imbécile de se prendre au sérieux. Il n'a d'ailleurs souvent que celui-là. »
« Pour donner libre cours à sa fantaisie, à son imagination, l'écrivain doit ouvrir les portes à tout ce qui sourd en lui, démons compris. »
« Le moyen audiovisuel apporte des connaissances, des informations, de la distraction mais pas cette créativité critique et cette troublante inquiétude que donne la littérature. »
« Le dictionnaire est la meilleure preuve qu'il est permis à l'homme de tout ignorer... »
« Méditer sur la bêtise humaine est décidément une occupation fort accaparante. »
« C'est le propre des regards que d'être inquisiteurs. »
« On contient sa mort comme le fruit son noyau. »
« Je crois à la nuit. »