« Jeunesse du prince, source des belles fortunes. »
« Si la vie est misérable, elle est pénible à supporter ; si elle est heureuse, il est horrible de la perdre. L'un revient à l'autre. »
« Il est souvent plus court et plus utile de cadrer aux autres que de faire que les autres s'ajustent à nous. »
« Les amours meurent par le dégoût, et l'oubli les enterre. »
« La fausse modestie est le dernier raffinement de la vanité. »
« La moquerie est le langage du mépris, et l'une des manières dont il se fait le mieux entendre : elle attaque l'homme dans son dernier retranchement, qui est l'opinion qu'il a de lui-même. »
« Quel moyen de comprendre, dans la première heure de la digestion, qu'on puisse quelque part mourir de faim ? »
« Amas d'épithètes, mauvaises louanges : ce sont les faits qui louent, et la manière de les raconter. »
« Une mode a à peine détruit une autre mode, qu'elle est abolie par une plus nouvelle, qui cède elle-même à celle qui la suit. »
« L'athéisme n'est point. Les grands esprits qui en sont soupçonnés sont trop paresseux pour décider en leur esprit que Dieu n'est pas. »
« Si la pauvreté est la mère des crimes, le défaut d'esprit en est le père. »
« Le flatteur n'a pas assez bonne opinion de soi ni des autres. »
« Le souvenir de la jeunesse est tendre dans les vieillards. »
« Il n'est pas si aisé de se faire un nom par un ouvrage parfait que d'en faire valoir un médiocre par le nom qu'on s'est déjà acquis. »