« ... La prudence est une supposition, dans laquelle l'expérience nous autorise à regarder les circonstances où nous nous trouvons comme causes de certains effets à espérer ou à craindre pour l'avenir. »
« (La jalousie) est un sentiment que l'amitié n'éteint pas toujours. Rien de si difficile à pardonner que le mérite. »
« Voilà le train de la vie; l'un court à travers les ronces sans se piquer; l'autre a beau regarder où il met le pied, il trouve des ronces dans le plus beau chemin, et arrive au gîte écorché tout vif. »
« Ah! mon maître, on a beau réfléchir, méditer, étudier dans tous les livres du monde, on n'est jamais qu'un petit clerc quand on n'a pas lu dans le grand livre... »
« Sais-tu qui sont les mauvais pères? ce sont ceux qui ont oublié les fautes de leur jeunesse. »
« Comment s'étaient-ils rencontrés? Par hasard, comme tout le monde. Comment s'appelaient-ils? Que vous importe? D'où venaient-ils? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils? Est-ce qu'on sait où l'on va? »
« ... Goûter le plaisir délicieux de pérorer. »
« Un des inconvénients de l'infortune, c'est la méfiance qu'elle inspire: les indigents craignent d'être importuns. »
« S'il faut être vrai, c'est comme Molière, Regnard, Richardson, Sedaine; la vérité a ses côtés piquants, qu'on saisit quand on a du génie. »
« Celui qui prendrait ce que j'écris pour la vérité serait peut-être moins dans l'erreur que celui qui le prendrait pour une fable. »
« ... Les hommes faibles sont les chiens des hommes fermes. »
« Est-ce qu'on est maître de devenir ou de ne pas devenir amoureux? Et quand on l'est, est-on maître d'agir comme si on ne l'était pas? »
« Pas de gens qui aiment à parler plus que les bègues, pas de gens qui aiment plus à marcher que les boiteux. »
« Mon maître, on passe les trois quarts de sa vie à vouloir, sans faire. »