« Je relis beaucoup; je crois comprendre beaucoup mieux. C'est une vieillesse qui n'est pas sans charme que celle que l'on consacre à corriger ses vieux contresens. »
« Le lecteur aime celui qui lit et qui lui parle de lectures, et en vient même, par besoin de confidences intellectuelles à faire et à recevoir, à ne pouvoir plus se passer de lui. »
« La lecture est ainsi faite de ce que nous savons, de ce que nous apprenons et de ce que nous n'apprenons que parce que nous le savions déjà et de ce que nous savons mieux maintenant parce que nous venons de le rapprendre. »
« Un auteur, de nos jours, est un moine qui écrit pour son couvent, isolé dans un petit monde isolé. La littérature est devenue conventuelle. »
« Lire un philosophe, c'est le relire si attentivement qu'on l'analyse. »
« Pour apprendre à lire, il faut d'abord lire très lentement et ensuite il faut lire très lentement et, toujours, jusqu'au dernier livre qui aura l'honneur d'être lu par vous, il faudra lire très lentement. »
« La haine d'un sot livre est un sentiment très inutile en soi; mais qui a son prix s'il ravive en nous l'amour et la soif de ceux qui sont bons. »
« Peu de romans lus avec ivresse à vingt ans plaisent à quarante. C'est un peu pour cela qu'il faut les relire, pour se relire, pour se rendre compte de soi, pour s'analyser, pour se connaître par comparaison et pour savoir ce qu'on a perdu. »
« Quand on peint son héros, on peint son idéal, et l'idéal que l'on a, on se croit toujours un peu, on se croit du moins par moments, de force à le réaliser.... Poser un héros, c'est un peu poser en héros. »
« Relire, c'est lire ses mémoires sans se donner la peine de les écrire. »
« Lire est doux; relire est - quelquefois - plus doux encore. »
« Relire apprend l'art de lire. »