« Dans la danse, on retrouve à la fois le cinéma, les bandes dessinées, le cent mètres olympiques, la natation, avec, en plus, la poésie, l'amour, la tendresse. C'est ça le XXe siècle. »
« Mes dessins inspirent et ne définissent pas. »
« Je hais les cœurs pusillanimes qui, pour trop prévoir n'osent rien entreprendre. »
« Être propre, c'est être en propre, être soi, clairement séparé de la souillure et du non-soi : se défaire de la saleté dessine la première frontière existentielle. »
« Dessiner, c'est mettre des patins à son imagination, c'est réinventer les choses, des objets, c'est parler et dire à travers des formes, des ombres. »
« Se souvenir ranime ; vouloir se souvenir détruit. »
« La bande dessinée, c'est comme le cinéma, même si c'est un cinéma de pauvres. »
« L'amitié qui se lit sur les visages et dans les gestes devient comme une prairie dessinée par un rêve dans une longue nuit de solitude. »
« L'enfant qui dessine va droit à l'essentiel. Il suit la perspective du cœur qui dessine ce qui n'est pas, pour mieux voir ce qui est. »
« Baiser. Que de misères n'oublions-nous pas dans ces secondes de vertiges ! Et le châtiment, au sortit de ces enlacements, c'est le retour à la lucidité, le reflux du passé qui revient, de l'avenir qui se dessine. »
« On dessine toujours les éléphants plus petits que nature, mais les puces sont toujours plus grandes. »
« Sur le fond de mes nuits Dieu de son doigt savant - Dessine un cauchemar multiforme et sans trêve. »
« La bande dessinée c'est l'évasion. »
« Quelle que soit la chose qu'on veut dire, il n'y a qu'un mot pour l'exprimer, qu'un verbe pour l'animer et qu'un adjectif pour la qualifier. »