« Rêver, c'est dormir avec des illustrations dans le texte. »
« ... On a beau le saisir par les yeux, un texte reste lettre morte si on ne l'entend pas. »
« Le deuil est une convalescence. Le repos de l'être absent devient notre propre repos. Il y a de la contagion dans la mort. »
« Le plaisir du texte, c'est ce moment où mon corps va suivre ses propres idées - car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi. »
« Il n'existe guère de texte, si ennuyeux soit-il, qui ne contienne une perle susceptible de faire rire. »
« Une femme qui a un enfant, c'est neuf mois de maladie et le reste de sa vie une convalescence. »
« On n'improvise jamais mieux que lorsqu'on sait son texte. »
« Lire, c'est d'abord... Donner - ou plutôt restituer - au texte sa dimension musicale. »
« Ecrire, c'est produire le texte. Lire, c'est le recevoir d'autrui sans y marquer sa place, sans le refaire. »
« Le plaisir du texte a été évincé par le désir du sexe et la mission des écrivains consiste à les réconcilier. »
« L'ennui... Cette convalescence incurable. »
« Un texte traduit est un clair de lune empaillé. »
« C'est quand je perds mes forces que je peux commencer à trouver l'objet d'un livre ou d'un texte. »
« La mort ne change pas une vie en destin. Mourir ne referme pas le livre à sa dernière page, texte enfin déchiffrable. »