« Il n'y a crise d'obéissance qu'après qu'il y ait eu crise d'autorité. »
« Les hommes sont toujours plus enfoncés dans la mort. Quel crime ont-ils commis pour vouloir s'en délivrer dans l'oubli ? »
« Il y a quelque chose de grisant à asséner les faits bruts et à observer sur le visage de l'autre les transformations qu'ils opèrent. »
« La pensée doit passer par le cœur pour être rendue active et prendre un sens. »
« Les choses que nous avons passent, et par leur nature éphémère même elles sont sans valeur. »
« Chaque maison a son odeur à laquelle ses habitants ne prennent plus garde, sauf après une longue absence. Quand une maison n'a pas d'odeur, elle effraie ; on a l'impression qu'elle cache un secret, la maladie. »
« Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel. »
« Seule l'action peut donner la paix. »
« Ecrire, c'est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l'écrivain. »
« L'art mène à Dieu, car il tend vers la perfection. Il y a, dit-on, un ciel de gloire pour les artistes malheureux. »
« Ce qui importe ce n'est pas d'être un homme d'action mais un homme d'action utile. Et l'action utile se fait d'abord dans la pensée. »
« Certains gestes irréparables s'accomplissent avec une facilité dont on ne manquerait pas de s'effrayer si on s'arrêtait à y penser. »
« L'invisible, ce n'est la disparition, mais la délivrance du nuisible. »
« Les mères ont les yeux du cœur ; ce qu'elles ne voient pas, elles le sentent. »