« Les mirages de la passion dans un cœur longtemps pur sont déconcertants. »
« Les femmes ne savent bien que ce qu'elles n'ont pas appris. »
« Ceux qui écrivent le français sans savoir leur langue n'en ont que plus de mérite. »
« Si j'étais né avant mon père, j'aurais pu être le sien. »
« Les vrais mobiles de nos actes ne sont-ils pas souvent dissimulés derrière une façade d'autant plus facile à ériger qu'elle répond à une nécessité instinctive ? »
« Il y aurait une grande mortalité si l'on cessait de vivre lorsqu'on a plus rien à se dire. »
« L'amour maternel est le plus près de la miséricorde divine. »
« Nous vivons dans un monde où des activités de plus en plus nombreuses et pressantes concurrencent toujours plus durement celle qui consiste à se préoccuper de la poésie, que ce soit dans les livres ou dans le rapport à soi. »
« Nos maladies nous ressemblent. »
« Il te faudra franchir la mort pour que tu vives. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« Amis ou ennemis, il est toujours bon de bien connaître ceux qu'on aime, et meilleur encore de mieux connaître ceux qu'on aime moins. »
« Le bonheur et le malheur sont toujours relatifs à quelque situation antécédente dont on conserve le souvenir. »
« Les enfants sont des entraves quand ils sont jeunes. Plus tard, ils nous quittent. »