« Il n'est pas de limite, de frontière, de garde-fou que l'on puisse imposer au temps. »
« Quoi qu'on dise, ce n'est jamais facile, l'enfance. On s'illusionne quand on le décrit comme un paradis perdu. »
« N'est ce pas dans le langage même que les plus violentes, les plus sanglantes batailles se livrent, entre les forces de Vie et de Mort ? »
« Dans une société où l'on est tellement préoccupé de notre jeunesse, de notre beauté, on veut nier l'âge et le fait que la vie est faite de différents âges, de l'enfance, de la maturité. »
« Une chose ne vaut que par la manière dont on la voit, aussi la voit-on à travers la valeur qu'on lui donne. »
« Les décisions viennent d'elles-mêmes. Ou elles ne viennent pas. »
« Le bonheur dont on se souvient est souvent un bonheur perdu. »
« L'argent ne vaut que par ce qu'on peut acheter. »
« Tout écrivain, symboliquement, extermine son lecteur, afin de mieux lui offrir son oeuvre achevée. »
« L'homme asservit tout ce qu'il touche, la nature, ses semblables, et davantage encore celui qu'il accable de son amour, homme ou femme. »
« La jeunesse, c'est plus qu'une peau fraîche ! C'est un état d'esprit ! C'est une vigueur, une pensée possiblement aussi fugitive que la beauté ! »
« L'amour d'un enfant est un absolu. Il faut y répondre par l'absolu ou par rien du tout. Il n'y a pas de moyen terme. »
« Un artiste est presque toujours tendu sur le bord du délire. »
« Au fond, tout le mystère de la poésie est d'être attentif au monde. »