« La pluie tombe comme nous tombons amoureux : en déjouant les prévisions. »
« La conquête du superflu donne une excitation spirituelle plus grande que la conquête du nécessaire. »
« Nous avons à vivre non point dans un monde nouveau dont il serait possible au moins de faire la description, mais dans un monde mobile, c'est-à-dire que le concept d'adaptation doit être généralisé pour rester applicable à nos sociétés en accélération. »
« La démocratie est le nom que nous donnons au peuple toutes les fois que nous avons besoin de lui. »
« Regarder un atome le change, regarder un homme le transforme, regarder l'avenir le bouleverse. »
« A partir de 65 ans, on se répète toujours, excepté en amour. »
« Un roman naît de la découverte qu'en fait l'auteur en l'écrivant. »
« C'est à l'animus qu'appartiennent les projets et les soucis, deux manières de n'être pas présent à soi-même. A l'anima appartient la rêverie qui vit le présent des heureuses images. »
« Les nuits ne portent pas conseil. Elles affûtent les résolutions et fournissent les raisons nécessaires. »
« L'homme en tant qu'homme ne peut vivre horizontalement. Son repos, son sommeil est le plus souvent une chute. »
« Dans la solitude nocturne, vous voyez passer les mêmes fantômes. Comme la nuit s'agrandit quand les rêves se fiancent. »
« Loin de vieillir, l'humanité devient progressivement de plus en plus jeune. »
« Il n'y a pas d'innocents en amour, il n'y a que des victimes. »
« L'intelligence est un double mal : elle fait souffrir et personne ne songe à la considérer comme une maladie. »