« C'est l'homme tout entier qui est conditionné au comportement productif par l'organisation du travail, et hors de l'usine il garde la même peau et la même tête. Dépersonnalisé au travail, il demeurera dépersonnalisé chez lui. »
« Les critiques littéraires sont les cactus qui vivent de leurs piquants parmi les vautours qui vivent de leurs plumes. »
« Écrire consiste à rêver avec une intensité telle que nous parvenons à arracher au monde un morceau. »
« Le paysage est un sentiment, un poème où la mélancolie est la plus forte. »
« La vie n'est que l'interminable répétition d'une représentation qui n'aura jamais lieu. »
« Changer d'air, c'est salutaire. »
« Vécue, la souffrance n'en est pas pour autant reconnue. »
« Il n'y a pas que les mots pour la compréhension, mais un mot juste parfois peut tout changer. »
« Marcher vraiment, c'est aller au rythme de la fleur qui s'ouvre. »
« Celui qui vit de peu vit beaucoup. »
« Dieu ne nous demande jamais que le oui que nous pouvons donner à ce moment-ci de notre vie. »
« Rater sa vie est un droit inaliénable. »
« Il en est de certaines caves comme des musées. On souhaiterait de s'y laisser enfermer après l'heure ; d'entendre claquer la serrure et s'éloigner les pas du gardien pour surprendre les conciliabules de la nuit. »
« La chance, c'est comme le Tour de France : on l'attend longtemps et ça passe vite. »