« Tous les toreros savent que, dans chaque arène, il y a un mètre carré de terrain où on est sûr de se faire tuer. Hélas, aucun ne sait où c'est. »
« La nature apprend à l'homme à nager lorsqu'elle fait couler son bateau. »
« Connais-tu le pays où fleurit l'oranger, - Le pays des fruits d'or et des roses vermeilles? »
« La vie parfois se présente vulgaire; mais le sage, pour en relever l'originelle bassesse, a cette ressource de rêver. »
« L'écrivain observe, entend, écoute, enregistre. Puis il raconte une histoire, mêlant son imagination à son expérience. Et elle porte nécessairement les cicatrices de son âme. »
« Devenez des époux, demeurez des fiancés. »
« C'est après les brûlures que les plaies suintent. »
« Nous passons tous un grand moment de notre vie sous l'eau, comme un iceberg. La plupart de nos pensées et de nos désirs ne sont pas exprimés. Nous vivons tous en permanence dans les conditions du secret. »
« Anges purs, anges radieux, - Portez mon âme au sein des cieux! »
« Ecrire, c'est à peu près comme se trouver dans une maison vide et guetter l'apparition de fantômes. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »