« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« A Paris, les mois se dépensent en menue monnaie et quand on jette le calendrier on est stupéfait de se trouver ruiné sans avoir rien acheté. »
« Le spirituel commande le politique et l'économique. L'esprit doit garder l'initiative et la maîtrise de ses buts, qui vont à l'homme par-dessus l'homme et non pas au bien-être. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« La plus grande vertu politique est de ne pas perdre le sens des ensembles. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« Le sentiment de pouvoir du père traditionnel est lié au fait que la maisonnée dépend financièrement de lui. Si sa femme s'arrondit, c'est son pouvoir qui s'agrandit. »
« Je n'existe que dans la mesure où j'existe pour autrui, à la limite : être, c'est aimer. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« Les hommes de l'an 2000 attendent leur bonheur ou leur malheur de notre inlassable sang-froid. »
« Ce ne sont point les hommes qui mènent la révolution, c'est la révolution qui emploie les hommes. »
« Le plus grand ridicule pour une femme, c'est d'être un homme. »
« L'Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. »