« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« Il faut remercier les hommes le moins possible parce que la reconnaissance qu'on leur témoigne les persuade aisément qu'ils en font trop ! »
« Si je n'espère rien, rien ne me fera craindre. »
« Heureux l'homme libre, brave et travailleur. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« La société américaine fonctionne comme ses films d'action : il leur faut un ennemi désigné. »
« Plus tard je voudrais être chef d'orchestre, trapéziste, artiste de music-hall, n'importe quoi, mais pas adulte. »
« Le péché fait par force est toujours pardonné. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Les hommes qui passent pour être durs sont de fait beaucoup plus sensibles que ceux dont on vante la sensibilité expansive. Ils se font durs parce que leur sensibilité, étant vraie, les fait souffrir. »
« L'arbitraire est au moral ce que la peste est au physique. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« C'est au rythme de mon cœur que battent mes mots. »
« Confiez au passé sa propre défense, à l'avenir son propre accomplissement. »