« Tout devient plaisir dès qu'on a pour but d'être seulement bien ensemble, parce qu'alors on dirait qu'on est enfin libres. On oublie sa vie, c'est-à-dire les choses du pognon. »
« Les deux ailes de nos âmes, qu'aucun coup de vent ne casse, sont l'amour et la foi. »
« La grande défaite, en tout, c'est d'oublier, et surtout ce qui vous a fait crever, et de crever sans comprendre jamais jusqu'à quel point les hommes sont vaches. »
« L'histoire ne repasse pas les plats. »
« Aucune chance de les séduire en leur disant: «Vous n'êtes pas mal». Il faut aller au moins jusqu'à: «Vous êtes unique au monde», minimum qu'elles tolèrent. »
« Il faut choisir parmi les rêves qui réchauffent le mieux l'âme. »
« ... Les premiers plans d'un tableau sont toujours répugnants et l'art exige qu'on situe l'intérêt de l'oeuvre dans les lointains, dans l'insaisissable, là où se réfugie le mensonge, ce rêve pris sur le fait, et seul amour des hommes. »
« Il n'y a de terrible en nous et sur la terre et dans le ciel peut-être que ce qui n'a pas encore été dit. On ne sera tranquille que lorsque tout aura été dit, une bonne fois pour toutes, alors enfin on fera silence et on aura plus peur de se taire. »
« Les absents ont toujours tort. »
« La critique est aisée et l'art est difficile. - C'est là ce qui produit ce peuple de censeurs, - et ce qui rétrécit les talents des auteurs. »
« Si les gens sont si méchants, c'est peut-être seulement parce qu'ils souffrent, mais le temps est long qui sépare le moment où ils ont cessé de souffrir de celui où ils deviennent un peu meilleurs. »
« On perd la plus grande partie de sa jeunesse à coups de maladresses. »
« Le mérite tient lieu des plus nobles aïeux. »
« Les douleurs de la conscience sont des choses dangereuses. - Extirpons la conscience - il n'y aura plus de douleur. »