Alphonse Allais est un journaliste, écrivain et humoriste français né le 20 octobre 1854 à Honfleur (Calvados) et mort le 28 octobre 1905 à Paris.
« ... Le microbe de la bureaucratie. Or, on ne parlemente pas avec les microbes. On les tue! »
« La lune est pleine et on ne sait pas qui l'a mise dans cet état. »
« Et Jean tua Madeleine. Ce fut à peu près vers cette époque que Madeleine perdit l'habitude de tromper Jean. »
« Pardon, mademoiselle, est-il véridique que j'ai couché avec vous le lundi de la semaine dernière? »
« Pour vivre heureux, il faut coucher sur la paille que l'on voit dans l'oeil de son voisin et se chauffer avec la poutre qu'on a dans le sien. »
« Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux. »
« Il faut prendre l'argent là où il se trouve : chez les pauvres. D'accord, ils n'en ont pas beaucoup, mais ils sont si nombreux ! »
« Ne pourrait-on pas agir pour l'air comme on fait pour l'eau, c'est-à-dire amener à Paris de l'air propre, de même qu'on y conduit de l'eau pure ? »
« La médecine n'est pas une affaire de science : c'est une affaire de veine. »
« Le comble de l'erreur géographique :Croire que les suicidés sont les habitants de la Suisse. »
« Plus les galets ont roulé, plus ils sont polis. Pour les cochers, c'est le contraire. »
« J'ai toujours détesté le labeur et si je travaille, c'est dans le but unique de subvenir à mes débauches (je me passe aisément du nécessaire). »
« Les émaux auxquels personne ne tient, ce sont les émaux... Rhoïdes. »
« Les gens mariés vieillissent plus vite que les célibataires; c'est l'histoire de la goutte d'eau qui, tombant sans relâche à la même place, finit par creuser le granit le plus dur. »