Jean Cocteau, né le 5 juillet 1889 à Maisons-Laffitte et mort le 11 octobre 1963 dans sa maison de Milly-la-Forêt, est un poète, graphiste, dessinateur, dramaturge et cinéaste français.
« L'oeuvre est une sueur. »
« Il n'y a pas de précurseurs, il n'existe que des retardataires. »
« Le sommeil n'est pas à nos ordres. C'est un poisson aveugle qui monte des profondeurs, un oiseau qui s'abat sur nous. »
« J'aime vieillir. Je déteste la conception wildienne de la «jeunesse». Les boucles blondes, etc. L'âge apporte un calme, un équilibre, une altitude. L'amitié, le travail tiennent toute la place. »
« C'est dans les prisons que l'idée de liberté prend le plus de force et peut-être ceux qui enferment les autres dedans risquent-ils de s'enfermer dehors. »
« La superstition, c'est l'art de se mettre en règle avec les coïncidences. »
« Tout homme porte sur l'épaule gauche un singe et, sur l'épaule droite, un perroquet. »
« La faculté de rire aux éclats est preuve d'une âme excellente. Je me méfie de ceux qui évitent le rire et refusent son ouverture. Ils craignent de secouer l'arbre, avares qu'ils sont de fruits et d'oiseaux, craintifs qu'on s'aperçoive qu'il ne s'en détache pas de leurs branches. »
« La jeunesse sait ce qu'elle ne veut pas avant de savoir ce qu'elle veut. »
« L'horreur d'un accident qu'on découvre sur sa route provient de ce qu'il est de la vitesse immobile, un cri changé en silence (et non pas du silence après un cri). »
« Plus on est avide, plus il est indispensable de reculer coûte que coûte les bornes du merveilleux. »
« Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer les images. »
« Rien d'audacieux n'existe sans la désobéissance à des règles. »
« J'ai la peau de l'âme trop sensible. Il faudrait apprendre à son âme à marcher pieds nus. S'y faire une corne. Se répéter la sentence chinoise: «Rétrécis ton cœur.» »