Jean-Jacques Schuhl, né le 9 octobre 1941 à Marseille, est un écrivain français. Il a reçu le prix Goncourt en 2000 pour son roman Ingrid Caven.
« Beaucoup de musiques dans la vie sont là pour nous tromper. »
« Il y a une certaine volupté à se laisser couler dans le désastre : quand il n'y a presque plus rien à perdre, autant tout perdre. »
« L'inconnu, l'imprévu n'ont plus cours, le hasard n'est plus de la partie. »
« Pourquoi le blanc non-couleur ? C'est comme le silence en musique, c'est un temps musical aussi. »
« Opéras vieux, latin d'église, refrains niais, rythmes naïfs, tout est musique. »
« Rien de ce qui m'est étranger ne m'est trop inhumain. »
« La situation est désespérée, mais pas sérieuse. »
« La meilleure façon de ne pas se perdre, c'est de ne pas savoir où on va... »
« Ce sont des voix qui restent en dernier, tout comme c'est la voix souvent qui, comme un parfum, précède et annonce l'entrée physique de quelqu'un dans votre vie. »
« C'est souvent comme ça avec la féerie : l'horreur n'est jamais loin. »
« Le mort saisit le vif, les morts veulent hériter des vivants, de tous sans exception. »
« Les guerres font de ces trucs : au début, il y a le bon et le méchant et à la fin la confusion est à son comble, tout se mélange. »
« Quand trop de choses sont là, plus de place pour les rêves. »
« On dit : retracer une vie. Mais les arabesques et méandres dessinent à la fin un motif plutôt indiscernable : juste une forme évidée. Peut-être ne fait-on que cela : broder sur la musique du temps, avec parfois des cassures. »