Octavio Paz (31 mars 1914 – 19 avril 1998) est un poète, essayiste et diplomate mexicain, lauréat du prix Nobel de littérature en 1990.
« Toute culture naît du mélange, de la rencontre, des chocs. A l'inverse, c'est de l'isolement que meurent les civilisations. »
« Nommer, c'est créer, et imaginer, c'est naître. »
« Savoir parler a toujours été savoir se taire, savoir qu'il ne faut pas toujours parler. »
« L'homme est un être qui s'est créé lui-même en créant un langage. Par la parole, l'homme est une métaphore de lui-même. »
« Il suffit à un homme enchaîné de fermer les yeux pour qu'il ait le pouvoir de faire éclater le monde. »
« Par la parole, l'homme est une métaphore de lui-même. »
« Le sexe est la racine, l'érotisme est la tige et l,amour est la fleur. Et le fruit ? Les fruits de l'amour sont intangibles. »
« L'homme n'est pas une créature médiocre. Une partie de lui-même, murée, obscurcie depuis l'origine de l'origine est ouverte à l'infini. Ce qu'on appelle condition humaine est un point d'intersection d'autres forces. Peut-être notre condition n'est-elle pas humaine. »
« La solitude est le fond ultime de la condition humaine. L'homme est l'unique être qui se sente seul et qui cherche l'autre. »
« Les apparences sont belles dans leur vérité momentanée. »
« L'eau parle sans cesse et jamais ne se répète. »
« Toute oeuvre d'art est une possibilité permanente de métamorphose, offerte à tous les hommes. »
« L'amour est la reconnaissance, dans la personne aimée, de cette capacité d'envol qui est propre aux créatures humaines. »
« La conscience des mots amène à la conscience de soi: à se connaître, à se reconnaître. »