« Le fascisme, ce n'est pas d'empêcher de dire, c'est d'obliger à dire. »
« Pour l'écrivain, la littérature est cette parole qui dit jusqu'à la mort: je ne commencerai pas à vivre avant de savoir quel est le sens de la vie. »
« L'amoureux qui n'oublie pas quelquefois meurt par excès, fatigue et tension de mémoire. »
« Le contrat est sans valeur : Dieu nous a vendu le paradis en viager sans nous avertir qu'il était immortel. »
« Dès qu'elle est proférée, la langue entre au service d'un pouvoir. »
« La larme dans l'oeil est la blessure dans le cœur. »
« J'appelle discours de pouvoir tout discours qui engendre la faute et, partant, la culpabilité de celui qui le reçoit. »
« Il a la politesse du cœur, bien supérieure à celle des manières. »
« On peut compter le nombre de pommes dans un arbre, mais l'on ne peut jamais compter le nombre d'arbres dans une pomme. »
« Toute l'histoire repose, en dernière instance, sur le corps humain. »
« Le costume est toujours un moment hyper important dans la construction d'un personnage. »
« Si j'étais écrivain et mort, comme j'aimerais que ma vie se réduisît, par les soins d'un biographe amical et désinvolte, à quelques détails, à quelques goûts, à quelques inflexions. »
« Le toucher est le plus démystificateur de tous les sens, à la différence de la vue, qui est le plus magique. »
« Le dictionnaire est une machine à rêver. »