« Les hôpitaux, les prisons et les putes, telles sont les universités de la vie. J'ai passé plusieurs licences, vous pouvez me donner du Monsieur. »
« Je retourne aux putes et au scotch, pendant qu'il est encore temps. Si j'y risque ma peau, il me paraît moins grave de causer sa propre mort que celle des autres. »
« Toi, tu es laid, et tu ne connais pas ta chance : au moins, si on t'aime, c'est pour une autre raison. »
« Les mariages, les liaisons, les amours d'une nuit l'avaient convaincu que l'acte sexuel ne valait pas ce que les femmes exigeaient en échange. »
« J'ai un projet, devenir fou. »
« La poésie en dit long et c'est vite fait. La prose ne va pas très loin et prend du temps. »
« Certains ne deviennent jamais fous... Leurs vies doivent être bien ennuyeuses. »
« Dans la vie, ne gagnent que ceux qui s'entêtent et auxquels la chance sourit. D'autant que, plus vous tenez ferme sur vos positions, et plus la chance peut se montrer bonne fille. Mais la plupart des humains lèvent le pied et échouent. »
« Des gens qui n'ont jamais de moments de folie. Quelle horreur que leur vie! »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »