« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Le miracle est logique, et même banal, en ce qu'il dévoile la suprématie de l'inventeur sur son invention, du moteur sur la machine, de la cause sur ses effets. »
« C'est le commencement, le monde est à repeindre, l'herbe veut être verte, elle a besoin de mes regards. »
« Pour "changer la vie", il faudrait commencer par changer la vie politique. »
« Avant il y avait les mouches, maintenant il y a la télévision. »
« Jamais le christianisme, si vous y regardez de près, ne vous paraîtra plus sublime, plus digne de Dieu, et plus fait pour l'homme qu'à la guerre. »
« Il y a dans la révolution française un caractère satanique qui la distingue de tout ce qu'on a vu et peut-être de tout ce qu'on verra. »
« L'image du jeu est sans doute la moins mauvaise pour évoquer les choses sociales. »
« Dans beaucoup de choix de la vie, il est difficile de savoir la part de la réaction contre et de l'inclination pour. »
« On a vu des chevaux et des cavaliers parfaitement d'accord : c'étaient assez souvent des chevaux de bois. »
« Le talent, c'est beaucoup ce que les autres font de toi. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »
« La peinture peut être traduite, comme la musique, comme les objets, comme tout ce qui n'appartient pas au langage. Mais traduite par équivalences, par des mots, des rythmes, des sonorités. »
« L'autre côté de la vie c'est le printemps, il y fait Dieu comme il fait soleil sur nos printemps de la terre. »