« Le mort ni le prisonnier n'a plus ni ami ni parent. »
« A vaillans cuers, riens impossible. »
« Es-tu triste ? Cherche autour de toi un service à rendre, une peine à consoler... »
« Il ne peut y avoir de totalité de la communication. Or la communication serait la vérité si elle était totale. »
« Etrange est l'équilibre qui s'établit entre la page blanche, la machine à écrire, le corps, l'esprit, secrète osmose, jeu de vases communicants, alchimie. »
« Tout est cycle, cercle vicieux, éternel retour. »
« Il faut renverser les monuments pour voir les vers qui grouillent. »
« Le métier de journaliste ressemble assez à celui de couturier : de fil en aiguille, plus on avance sur un sujet, plus il change d'allure. »
« Si ce sont les choses qui, dans la société capitaliste à son stade avancé, symbolisent l'argent, qu'en conclure ? Que les mots qui représentent les choses ne représentent plus que de l'argent ? Impeccable syllogisme. Que la société médiatique a accompli. »
« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« La différence entre les jeunes et les vieux, c'est que les vieux ont beaucoup plus de souvenirs et beaucoup moins de mémoire ! »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« Les hommes sont comme les plantes : la douceur et le parfum du fruit proviennent du sol et de l'ensoleillement dont ils ont joui. »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »