« Si un homme change de femme, c'est afin de trouver chez la nouvelle une oreille vierge pour ses histoires. »
« Tenant à leur discrétion les mass média, dont la capacité de suggestion ne cesse de croître, les publicitaires sont en mesure de gérer, en permanence et selon leurs intérêts propres, tout le fonds de l'imaginaire dans les cultures occidentales. »
« L'art du cinéma consiste à s'approcher de la vérité des hommes, et non pas à raconter des histoires de plus en plus surprenantes. »
« Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où sont les véritables causes des événements. »
« Les histoires sont pleines d'exemples qui illustrent la fidélité des chiens plutôt que celle des amis. »
« L'amour en un dieu imaginaire varie selon la somme de nos satisfactions et insatisfactions comme un moulin à vent tournique ses ailes quand Dieu le veut. »
« Si les roses, qui ne durent qu'un jour faisaient des histoires... Elles diraient : "Nous avons toujours vu le même jardinier ; de mémoire de rose on n'a vu que lui... Assurément il ne meurt point comme nous, il ne change seulement pas. »
« La disparition d'un être proche touche davantage les adultes que les enfants, car seule la douleur des adultes se nourrit d'imaginaire. »
« Les hommes ont peur de la mort, comme les enfants du noir ; chez les enfants cette peur est due aux histoires qu'on leur raconte, chez les hommes aussi. »
« Chaque histoire s'accompagne d'un nombre indéterminé d'anti-histoires dont chacune est complémentaire des autres. »
« Il n'y a aucune connaissance de la terre qui ne commence par l'imagination. Lorsqu'elle disparaît, lorsque se brise la création par l'imaginaire, la curiosité s'évanouit avec elle et le savoir s'épuise. »
« Les histoires d'amour c'est comme les voyages en train. »
« Celui qui vit dans l'imaginaire partage plusieurs vies. Une seule lui échappe : la sienne. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »