« On trouve dans ses pièces plus de détails que de grands effets, plus de tirades que de scènes, et plus de portraits que de caractères. »
« On peut peindre tout un visage (avec des traits) dans un espace qui n'est pas plus large qu'un ongle. Pour le décrire avec des phrases il faudrait une page entière et encore on ne parviendrait pas à en donner une idée exacte. »
« La souffrance enlaidit les êtres. Elle durcit les traits, fige le sourire, donne des rides et un teint gris. Le visage des gens qui souffrent fait mal voir. »
« Le drame tient de la tragédie par la peinture des passions et de la comédie par la peinture des caractères. Le drame est la troisième grande forme de l'art. »
« La comédie a un grand avantage sur la tragédie: c'est de peindre les caractères; la tragédie ne peint que les passions. »
« La vanité et la crainte du ridicule sont les traits les plus saillants du caractère français. C'est étrange, à coup sûr, la vanité étant neuf fois sur dix la source du ridicule. »
« Ces détails doivent trouver grâce aux yeux des lecteurs philosophes, par la quantité de traits intéressants et curieux que les mémoires contiennent. »
« Avec le traitement de texte, vous allez vous apercevoir que, pour chaque minute passée à écrire des mots, vous passerez au moins dix minutes à choisir dans quelle police de caractères les habiller. »
« L'optimiste est un imbécile heureux. Le pessimiste, un imbécile malheureux. Vous pouvez très bien vous les représenter sous les traits de Laurel et Hardy. »
« Comment les mots, misérables chaînes de caractères, pourraient-ils servir à véhiculer les soliloques de la conscience ! C'est comme si on voulait faire une déclaration d'amour en morse. »
« La détermination dans notre imagination des traits d'un bonheur tient plutôt à l'identité des désirs qu'il nous inspire qu'à la précision des renseignements que nous avons sur lui. »
« Tes traits tiennent à jour le compte de tes ans. »
« Les traits de caractère qui permettent à un être d'acquérir une grande fortune sont presque toujours ceux qui l'empêchent aussi d'en tirer des jouissances autres que celles du pouvoir et du travail. »
« Les êtres humains ont souvent à cœur de se singulariser par de subtiles et déplaisantes variations, défectuosités, traits de caractère... - sans doute dans le but d'obliger leurs interlocuteurs à les traiter comme des individus à part entière. »