« Nos maladies nous ressemblent. »
« Nous vivons dans un monde où des activités de plus en plus nombreuses et pressantes concurrencent toujours plus durement celle qui consiste à se préoccuper de la poésie, que ce soit dans les livres ou dans le rapport à soi. »
« Il te faudra franchir la mort pour que tu vives. »
« Il faut reconnaître que les hommes de l'aristocratie française ont presque toujours su dépenser l'argent très élégamment: ils n'ont fait de bassesses que pour en avoir. »
« C'est effrayant de vivre avec des gens qui vous connaissent. Ils vous empêchent de changer en ne s'apercevant pas que vous êtes un autre. »
« L'indulgence est la forme la plus polie du détachement. »
« Le bonheur et le malheur sont toujours relatifs à quelque situation antécédente dont on conserve le souvenir. »
« Fils du savoir, le péché est le père du savoir. »
« Amis ou ennemis, il est toujours bon de bien connaître ceux qu'on aime, et meilleur encore de mieux connaître ceux qu'on aime moins. »
« Les enfants sont des entraves quand ils sont jeunes. Plus tard, ils nous quittent. »
« Quand vous lisez une page et, quand tout à coup, vous fermez les yeux et prolongez cette page par quelques images qui sont en vous, le romancier a fait office d'accoucheur de votre propre imaginaire. »
« C'est par l'attention que l'esprit parvient à se former des notions vraies des choses. »
« Il ne s'agit pas de peindre la vie, mais de rendre vivante la peinture. »
« La connaissance est le dernier recours de la nostalgie. »