« La presse, comme la femme, est admirable quand elle avance un mensonge, elle ne vous lâche pas qu'elle ne vous ait forcé à y croire, et elle déploie les plus grandes qualités dans cette lutte où le public, aussi bête que le mari, succombe toujours. »
« Proverbe pour les puissants : si quelqu'un te lèche les bottes, mets-lui le pied dessus avant qu'il ne commence à te mordre. »
« Une fausse amitié est comme un banc de sable. »
« Cette beauté, sombre comme le fer,Est de celles que forge et polit l'Enfer. »
« La vieillesse arrive brusquement, comme la neige. Un matin, au réveil, on s'aperçoit que tout est blanc. »
« Mes doutes, je les ai acquis péniblement ; mes déceptions, comme si elles m'attendaient depuis toujours, sont venues d'elles même. »
« Ne dis pas à quelqu'un que tu l'aimes pour changer d'avis par la suite. L'amour, ça n'est pas comme choisir le film que l'on a envie de voir. »
« Les personnes âgées vous serrent longuement la main comme pour mieux s'accrocher à l'existence. »
« Les combats et les défis commencent dans la tête et se poursuivent avec le courage. »
« Un ami ? C'est quelqu'un à qui on peut téléphoner à trois heures du matin en disant qu'on vient de commettre un crime et qui vous répond seulement : "Où est le corps ?" »
« Le futur commence immédiatement après la fin de cette phrase. »
« Chacun de nous a son passé renfermé en lui comme les pages d'un vieux livre qu'il connaît par cœur, mais dont ses amis pourront seulement lire le titre. »
« La vie étant un éternel recommencement, seule l'acceptation de la défaite signifie la fin de tout. Tant et aussi longtemps que l'on sait recommencer, rien n'est totalement perdu. »
« Le regard, la voix, la respiration, la démarche sont identiques ; mais comme il n'a pas été donné à l'homme de pouvoir veiller à la fois sur ces quatre expressions simultanées de sa pensée, cherchez celle qui dit vrai, vous connaîtrez l'homme tout entier. »