« A quoi reconnaît-on les gens fatigués. A ce qu'ils font des choses sans arrêt. »
« On peut se laisser dépérir dans le manque. On peut aussi y trouver un surcroît de vie. »
« Sage, ce n'est pas une question de temps, c'est une question de cœur et le cœur n'est pas dans le temps. »
« Il existe des notes qui s'aiment et engendrent l'harmonie. »
« Qui peut mieux qu'un enfant nous arracher à toutes nos amarres ? »
« La télévision c'est le monde qui s'effondre sur le monde, une brute geignarde et avinée, incapable de donner une seule nouvelle claire et compréhensible. »
« Si Dieu est le commencement et la fin de l'histoire, il n'est pas l'histoire. L'histoire c'est nous. »
« J'ai eu soudain la certitude que le christianisme est par excellence la religion des esclaves, que les esclaves ne peuvent pas ne pas y adhérer, et moi parmi les autres. »
« C'est le lieu de conception qui est le véritable lieu de naissance, car c'est là que tout commence. »
« La mort est d'abord le néant du savoir... "On ne sait pas". Ce sont les premiers mots qui viennent, et qui conviennent. »
« Il n'y a rien dans le boudhisme et le christianisme qui puisse se comparer au sympathique altruisme d'une huître. »
« Ceux qui quittent la vie ne meurent pas vraiment tant qu'il y a des gens pour se souvenir d'eux. »
« Il a fallu que le christianisme vînt chasser ce peuple de faunes, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie. »
« Le mal de la télévision, ce n'est pas dans la télévision qu'il est, c'est dans le monde. »