« Il faut donc choisir de deux choses l'une : ou souffrir pour se développer, ou ne pas se développer, pour ne pas souffrir. Voilà l'alternative de la vie, voilà le dilemme de la condition terrestre. »
« C'est un stoïque des grandes circonstances, que désemparent facilement les petits tracas de la vie courante. »
« Ecrire est un métier aussi dégoûtant qu'un autre. »
« Le sage sait que le nord de la prudence consiste à se conformer au temps. »
« Un bon moment pour faire la cour à une femme, c'est quand elle revient d'avoir enterré son mari. »
« C'est un travers de notre démocratie de courir aveuglément aux réformes. On demande une réforme... Et elle n'est pas plus tôt votée qu'on s'en détourne, qu'on court à une autre. »
« Ce que les cours de nos écoles négligent presque totalement est ce qui intéresse le plus : la question de la vie. »
« Tout a son endroit et son envers. La meilleure chose blesse si on la prend à contresens ; au contraire, la plus incommode accommode si elle est prise par le manche. »
« Ne pensez pas que vous pouvez infléchir le cours de l'amour, car l'amour, s'il vous trouve digne, dirige votre cours. »
« Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. »
« On nomme amoureux celui qui, en courant sur la neige, ne laisse point de traces de ses pas. »
« Les livres présument que la pensée siège dans le cerveau, la vie prouve que l'homme pense avec ses autres viscères. »
« L'âge moyen, c'est lorsque vous êtes trop jeune pour vous mettre au golf et trop vieux pour courir au filet. »
« L'honneur est un luxe de vivant, il n'a plus cours chez les morts. »