« Un ami vient de me dire qu'il venait de passer une journée terrible: Non seulement il est paraskevidékatriophobe, mais il vient d'apprendre qu'il avait un excès de cyclopentanoperhydrophénanthrène. »
« N'essaie pas de comprendre l'incompréhensible. Pour supporter le monde, il faut renoncer à saisir ce qui te dépasse. »
« Ceux qui rêvent la nuit dans les recoins poussiéreux de leur esprit s'éveillent au jour pour découvrir que ce n'était que vanité ; mais les rêveurs diurnes sont des hommes dangereux, ils peuvent jouer leur rêve les yeux ouverts, pour le rendre possible. »
« S'ils en existent qui ne rêvent que d'être Blancs, l'avenir se chargera de leur faire comprendre que "le séjour dans l'eau ne transforme pas un tronc d'arbre en crocodile". »
« Prendre la vache et le veau. »
« Qu'est-ce qu'une femme amoureuse ? Un sexe ? Fi donc ! C'est un assemblage confus de rancœurs, de revanches à prendre, de faiblesse, de narcissisme et de rêveries utopiques dont il faut savoir profiter au moment dévolu. Et avec brio, s'il vous plaît ! »
« Apprendre une autre langue, c'est comme le commencement d'une autre vie. »
« Il faudrait bien comprendre que le rôle de l'école est d'apprendre aux enfants ce qu'est le monde, et non pas leur inculquer l'art de vivre. »
« Notre cœur est un instrument incomplet, une lyre où il manque des cordes, et où nous sommes forcés de rendre les accents de la joie sur le ton consacré aux soupirs. »
« Ne pas se rendre au théâtre, c'est comme faire sa toilette sans miroir. »
« Faire un reproche ne prend qu'une seconde, mais l'oublier peut prendre une vie entière à celui qui l'a reçu. »
« Comprendre une personne c'est déjà lui parler. Poser l'existence d'autrui en la laissant être, c'est déjà avoir accepté cette existence, avoir tenu compte d'elle. »
« Prendre la défense de quelqu'un, c'est demander la grâce pour sa personne. La grâce et le pardon sont accordés aux personnes et non aux actes. »
« Il n'y a qu'une seule vertu, la justice ; un seul devoir, de se rendre heureux ; un seul corollaire, mépriser quelquefois la vie. »