« Parfois, dans certains cas gravement atteints, la belle-famille vérifie que son futur gendre figure dans le Bottin mondain, soupèse sa bague de fiançailles pour en vérifier le nombre de carats et insiste pour avoir un reportage dans Point de Vue-Images »
« En te levant le matin, rappelle-toi combien précieux est le privilège de vivre, de respirer, d'être heureux. »
« Rien n'exprime mieux la joie que le silence. Si j'ai pu dire combien grand était mon bonheur, c'est qu'il était petit. »
« L'amitié est bien plus exigeante que l'amour et l'idée que nos amis se font de nous, nous prive de combien de faiblesses délicieuses. »
« Combien de fois abandonnons-nous notre chemin, attirés par l'éclat trompeur du chemin d'à côté ? »
« Il est bon de noter combien la charge affective des mots : bien-être, joie, plaisir est différente. Le bien-être est acceptable, la joie est noble, le plaisir est suspect. »
« Les amis de nos amis peuvent devenir odieux, à force de nous représenter combien les êtres dont nous nous croyons proches sont des inconnus. »
« La plupart des femmes passent sans transition de l'hypocrisie au cynisme. Combien peu s'arrêtent à la sincérité. »
« Combien avaient raison les Anciens qui n'avaient qu'un même dieu pour les marchands et les voleurs. »
« Personne ne saura jamais combien de romans, de poèmes, d'analyses, de confessions, de douleurs et de joies ont été entassés sur ce continent de l'amour sans qu'il ait jamais été totalement exploré. »
« Pourquoi ne pas profiter immédiatement des plaisirs ? Combien d'instants de bonheur ont été gâchés par trop de préparation ? »
« Les mariages d'aujourd'hui ont la durée des fiançailles d'autrefois. »
« Cette femme est belle et intelligente : hélas, combien elle serait devenue plus intelligente si elle n'était pas belle. »
« Combien de larmes, de souffrances, de drames ont causé notre artificielle conception de la famille et du mariage ! »