« Nos comtes, quand on les compte, ressemblent à des contes. »
« Grattez le Russe et vous trouverez le Tartare. »
« L'amour perd son élégance quand il cesse d'être un secret. »
« Quand un homme pleure, des tas de mots comme "force", "fierté", "virilité", des châteaux forts avec tours et oriflammes s'effondrent. »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Malheur à celui qui ne peut être seul un jour de sa vie sans éprouver le tourment de l'ennui, et qui préfère, s'il le faut, converser avec des sots plutôt qu'avec lui-même ! »
« A trente ans, tout est joué : oeuvre, carrière, amour, destinée. Après, il suffit de suivre les rails - chemin de velours ou mauvaise glissade, peu importe - on "suit" sa pente. Entre vingt et trente ans, on la "fait". »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« On peut tout savoir sur la cellule nucléaire et être atteint de cécité galopante en ce qui concerne ses plus proches. »
« Le silence et la solitude sont des auges où mangent la haine et le mépris. »
« Par l'amour, il peut arriver qu'on livre et reçoive quelque chose d'essentiel, qu'on sente s'épanouir ce qui pouvait sommeiller de meilleur au fond de soi... »
« C'est avec des principes qu'on arrive à s'organiser une existence utile et bien remplie. »
« Chaque être est un absolu, aucune expérience n'est transmissible, le monde est à recréer sans cesse. »
« Une bonne imitation est une nouvelle invention. »