« Lorsqu'on regarde sa vie passée, on croit voir sur une mer déserte la trace d'un vaisseau qui a disparu. »
« L'homme du désert décrit mieux la mer que le pêcheur… »
« En parcourant un livre de médecine, on s'imagine avoir toutes les maladies qu'il décrit, de même, en lisant l'ouvrage d'un moraliste, on découvre tous les travers qu'il signale... Mais chez les autres ! »
« L'aurore grelottante en robe rose et verte - S'avançait lentement sur la Seine déserte, - Et le sombre Paris, en se frottant les yeux, - Empoignait ses outils, vieillard laborieux. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes: la conclusion morale est absente. Décrire les passions n'est rien; il suffit de naître un peu chacal, un peu vautour, un peu panthère. »
« Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une île déserte. »
« La passion sans témoins a courte vie. Roméo et Juliette, dans une île déserte, s'établiraient bien vite en ménage bourgeois. »
« Lorsqu'un gouvernement se prépare à la guerre, il décrit ses adversaires comme des monstres. »
« En temps de paix, le mercenaire dérobe ; en temps de guerre, il déserte. »
« Si les Dieux voulaient exaucer les voeux des mortels, il y a longtemps que la terre serait déserte, car les hommes demandent beaucoup de choses nuisibles au genre humain. »
« L'amour maternel est infiniment complexe et imparfait. Loin d'être un instinct, il faut plutôt un petit miracle pour que cet amour soit tel qu'on nous le décrit. »
« La science décrit la nature, la poésie la peint et l'embellit. »
« Si j'étais né sur une île déserte et si j'y avais passé ma vie, je n'aurais même pas soupçonné l'existence de la mort. »
« Le roman est un genre faux, parce qu'il décrit les passions pour elles-mêmes : la conclusion morale est absente. »