« Le travail humain ! c'est l'explosion qui éclaire mon abîme de temps en temps. »
« Les aubes sont navrantes. Toute lune est atroce et tout soleil amer. »
« La vie est la farce à mener par tous. »
« Ah ! Que le temps vienneOù les cœurs s'éprennent. »
« L'enfer ne peut attaquer les païens. »
« Mais, vrai, j'ai trop pleuré! Les Aubes sont navrantes. - Toute lune est atroce et tout soleil amer: - L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes. - O que ma quille éclate! O que j'aille à la mer! »
« Tandis que les crachats rouges de la mitraille - Sifflent tout le jour par l'infini du ciel bleu; - Qu'écarlates ou verts, près du Roi qui les raille, - Croulent les bataillons en masse dans le feu. »
« Allons ! La marche, le fardeau, le désert, l'ennui et la colère. »
« Paix des pâtis semés d'animaux, paix des rides - Que l'alchimie imprime aux grands fronts studieux. »
« La seule chose insupportable, c'est que rien n'est supportable. »
« Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sures, - L'eau verte pénétra ma coque de sapin - Et des taches de vins bleus et des vomissures - Me lava, dispersant gouvernail et grappin. »
« Je suis esclave de mon baptême. Parents, vous avez fait mon malheur et vous avez fait le vôtre. »
« Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, - Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, - Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, - Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. »
« Le monde marche ! Pourquoi ne tournerait-il pas ? »