« ... Un peu profond ruisseau calomnié la mort. »
« Comment mesurer la souffrance et la joie? Peut-on comparer le poids d'une larme au poids d'une goutte de sang? »
« Si je prétendais assumer à l'infini les conséquences de mes actes, je ne pourrais plus rien vouloir. »
« Le Néant parti, reste le château de la pureté! »
« La chair est triste hélas, et j'ai lu tous les livres. »
« Et toi, sors des étangs léthéens et ramasse - En t'en venant la vase et les pâles roseaux, - Cher Ennui, pour boucher d'une main jamais lasse - Les grands trous bleus que font méchamment les oiseaux. »
« Incapable de s'accomplir dans la solitude, l'homme dans ses rapports avec ses semblables est sans cesse en danger : sa vie est une entreprise difficile dont la réussite n'est jamais assurée. »
« Dire au peintre qu'il faut prendre la nature comme elle est, vaut de dire au virtuose qu'il peut s'asseoir sur le piano. »
« Brouillards, montez! versez vos cendres monotones - Avec de longs haillons de brume dans les cieux - Que noiera le marais livide des automnes - Et bâtissez un grand plafond silencieux! »
« Se vouloir libre, c'est aussi vouloir les autres libres. »
« Gloire du long désir, idées... »
« L'amour, quel autre mot pourrait donc venir donner une enveloppe verbale adaptée de nos spiritualités à l'intime accord qui compose la nature des choses et au rythme grave et grand qui réalise tout l'univers. »
« C'est par le travail que la femme a en grande partie franchi la distance qui la séparait du mâle; c'est le travail qui peut seul lui garantir une liberté concrète. »
« L'oiseau ne fait jamais palabre avec l'arbre, car il finit toujours par s'y poser. »