« Le cirque est un petit bout d'arène close, propre à l'oubli. »
« C'est une règle éternelle de morale et de politique qu'il ne faut jamais pousser son ennemi jusqu'au désespoir. »
« Il y a deux choses insupportables dans la littérature : ce sont les récits de rêves et les relations sexuelles prolongées. »
« La main destructive de l'homme n'épargne rien ; il tue pour se nourrir, il tue pour se vêtir, il tue pour attaquer, il tue pour se défendre, il tue pour s'instruire, il tue pour s'amuser, il tue pour tuer ; il a besoin de tout, et rien ne lui résiste. »
« Lire c'est toujours interpréter. »
« Les hommes sont toujours plus enfoncés dans la mort. Quel crime ont-ils commis pour vouloir s'en délivrer dans l'oubli ? »
« Il y a quelque chose de grisant à asséner les faits bruts et à observer sur le visage de l'autre les transformations qu'ils opèrent. »
« Les profanes voient les apparences, les connaisseurs voient les astuces. »
« La pensée doit passer par le cœur pour être rendue active et prendre un sens. »
« Tout bon exilé pense que ce qui vient d'ailleurs est toujours meilleur. »
« Les choses que nous avons passent, et par leur nature éphémère même elles sont sans valeur. »
« Ce n'est pas en suivant les pas d'autrui qu'on arrive à tracer son chemin. »
« Chaque instant est bonheur à qui est capable de le voir comme tel. »
« Ecrire, c'est traduire en mots des pensées, des faits, des sentiments, des sensations, le corps, la chair, le silence. La vie est la langue étrangère de l'écrivain. »