« L'historien et le romancier font entre eux un échange de vérités, de fictions et de couleurs, l'un pour vivifier ce qui n'est plus, l'autre pour faire croire ce qui n'est pas. »
« Tout le monde s'agite pour trouver enfin le repos ; mais il y a des hommes si paresseux qu'ils mettent le but au début. »
« Dans chaque ami, il y a la moitié d'un traître. »
« Quand on veut plaire dans le monde, il faut se résoudre à se laisser apprendre beaucoup de choses qu'on sait par des gens qui les ignorent. »
« Nous sommes à la fois étonnants et étonnés ; les animaux ne sont qu'étonnants. »
« La nature a mis l'homme sur la terre avec des pouvoirs limités et des désirs sans bornes. »
« Quand le peuple est plus éclairé que le trône, il est bien près d'une révolution. »
« Nous n'exigeons de grands détails que sur ce qui nous touche et nous flatte, on est sans intérêt pour le reste. »
« Les vices de la cour ont commencé la Révolution, les vices du peuple l'achèveront. »
« Je ris deux fois d'un bon mot, d'abord de la manière dont je l'entends, et ensuite de la manière dont celui qui me l'a dit l'explique. »
« Il y a des péchés si flatteurs que, si je les confessais, j'en commettrais un autre d'orgueil. »
« Se moquer du monde est tout l'art d'en jouir ? »
« Les opinions, les théories, les systèmes, passent tour à tour sur la meule du temps, qui leur donne d'abord du tranchant et de l'éclat, et qui finit par les user. »
« A la limite, il est inutile de rien apprendre pendant sa vie, puisqu'on saura tout après sa mort. »