« L'amour qui vit dans les orages et croît au sein des perfidies, ne résiste pas toujours au calme de la fidélité. »
« Le religion unit les hommes dans les mêmes dogmes, la politique les unit dans les mêmes principes, et la philosophie les renvoie dans les bois : c'est la dissolvant de la société. »
« L'homme rapproche les espaces par le Commerce et les temps par le Crédit. »
« Les peuples les plus civilisés sont aussi voisins dans la barbarie que le fer le plus poli l'est de la rouille. Les peuples, comme les métaux, n'ont de brillant que les surfaces. »
« La parole est le vêtement de la pensée, et l'explication en est l'armure. »
« Il est dangereux d'être trop empressé auprès des femmes et de les assouvir. Il faut de l'indifférence pour les enflammer ; et elles s'accoutument autant de caresses excessives qu'elles s'en dégoûtent à la fin. »
« Les grands talents sont, pour l'ordinaire, plus rivaux qu'amis ; ils croissent et brillent séparés, de peur de se faire ombrage : les moutons s'attroupent et les lions s'isolent. »
« L'éternité ? Je m'y plairai sûrement, cela commence couché. »
« En littérature, le vol ne se justifie que par l'assassinat. »
« Le corps politique est comme un arbre : à mesure qu'il s'élève, il a autant besoin du ciel que de la terre. »
« La paresse ne peut se passer de travail ; on se repose voluptueusement que si l'on a pu se fatiguer. »
« L'historien et le romancier font entre eux un échange de vérités, de fictions et de couleurs, l'un pour vivifier ce qui n'est plus, l'autre pour faire croire ce qui n'est pas. »
« Tout le monde s'agite pour trouver enfin le repos ; mais il y a des hommes si paresseux qu'ils mettent le but au début. »
« Dans chaque ami, il y a la moitié d'un traître. »