« Il n'y a guère que le sublime qui puisse nous aider dans l'ordinaire de la vie. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« Vivre coûte beaucoup, mourir également.Faire front exige de la dignité. »
« Celui qui récompense plutôt le mal que le bien, est indigne de vivre tranquillement. »
« La photo fait du bruit, une déflagration dont l'écho se prolonge, et invente paradoxalement l'invisible silence des fêtes, des jeux, des pièces et des jardins. »
« S'il n'y avait pas de nuages, on ne serait pas si heureux de voir le soleil. »
« Les instants, voilà ce qu'il faut vivre. »
« Le poète est un sismographe qui enregistre les tremblements d'être. »
« Est-ce qu'avec la civilisation, le progrès technique, la douleur augmente également ? De quels repliements sont faites certaines folies ? »
« Ce qu'il y a de terrible, c'est de n'avoir que son imagination pour vivre, et que jamais, vous entendez, jamais rien n'arrive de ce que vous avez imaginé. »