« Jadis le moi se cachait dans le troupeau ; à présent, le troupeau se cache encore au fond du moi. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« Il y a des ruptures fécondes, à condition qu'on les soutienne. »
« L'enfant centralise les espoirs, les travaux et les luttes. »
« Le bonheur, c'est tout ce qui arrive entre deux emmerdements... »
« Quand la conscience humaine frémit sous le coup de l'angoisse, elle produit des mouvements d'une magnifique témérité, capables de tout sacrifier pour sauver la suprême grandeur de l'existence. »
« L'Histoire est faite de trous, de fosses... Et de fosses communes. »
« Ce n'est que la maturité qui vous apprend à composer avec ceux que l'on méprise et à se méfier des verdicts irrévocables. »
« La plupart du temps, ce sont l'humeur et les caprices de la femme qui produisent les mauvais ménages. »
« Un homme peut jouir de toutes les saisons de la vie, mais une femme n'a droit qu'au printemps ! »