« Autrui, obstacle à la création, est le paradoxal destinataire de l'art. »
« Il est plus difficile de se défendre de l'amertume dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence. »
« Ecrire pour moi, m'enfoncer dans ce qu'on appelle l'imaginaire, n'était-ce pas une façon de renverser un monde renversé, celui de l'enfant confondu à sa génitrice : pour retrouver, par la fiction, le réel ? »
« La littérature est une maladie. Ou peut-être un remède a une maladie. »
« On ne peut applaudir d'une seule main. »
« L'expérience est une bougie qui n'éclaire que celui qui la porte. »
« Quand un homme a faim, mieux vaut lui apprendre à pêcher que de lui donner un poisson. »
« Dépasser les limites n'est pas un moindre défaut que de rester en deçà. »
« Parler c'est comme baiser. C'est obscène et beau. »
« Il est rare de trouver un homme qui se livre trois ans à l'étude, sans avoir en vue un salaire. »
« N'est ce pas soi-même qu'on reconstruit dans l'authenticité retrouvée de sa langue : le style ? »
« L'expérience est une lanterne attachée dans notre dos, qui n'éclaire que le chemin parcouru. »
« Rien ne commence dans l'enfance, même si l'on se berce de premières fois. Tout a déjà pris racine avant, sans qu'on s'en aperçoive. »
« Ecoutez beaucoup, afin de diminuer vos doutes ; soyez attentifs à ce que vous dites, afin de ne rien dire de superflu ; alors, vous commettrez rarement des fautes. »