« Le but suprême du romancier est de nous rendre sensible l'âme humaine, de nous la faire connaître et aimer dans sa grandeur comme dans sa misère, dans ses victoires et dans ses défaites. Admiration et pitié, telle est la devise du roman. »
« Les rats nous observent dans l'ombre de leurs égouts. Ils se lissent les moustaches de joie car ils n'ignorent pas que notre civilisation fermera bientôt son guichet. »
« Le nombre des différences, soit physiques, soit morales, qui se remarquent entre l'homme et les animaux mamellés, est beaucoup plus grand que la somme de leurs ressemblances. »
« Je suspecte la mort d'être infiniment plus fidèle qu'une chienne, qu'une brosse à dents ou qu'une femme. »
« Les chevaux barbas ou de Barbarie diffèrent des arabes non par la taille, qui est à peu près la même, mais par la croupe, qui est un peu plus longue... On distingue facilement un cheval anglais d'un barba par les oreilles, qui sont plus longues. »
« Lorsqu'elle joue ou qu'on la caresse (la marmotte), elle a la voix ou le murmure d'un petit chien ou le ragoulement d'un chat. »
« Celui qui récompense plutôt le mal que le bien, est indigne de vivre tranquillement. »
« La patience, c'est comme le chocolat... On n'en a jamais assez ! »
« Aujourd'hui, tout le monde pose. L'homme propose, la femme dispose, l'industrie expose, le commerce dépose, les sciences composent, et les grands hommes reposent. »
« La bonté est dans la bouche, la méchanceté dans l'oeil et la vulgarité dans le nez. »
« J'aimerais mieux aller hériter à la poste que d'aller à la postérité. »
« J'aime mieux être tiré à quatre épingles qu'à quatre chevaux. »
« La peinture est une poésie muette et la poésie une peinture parlante. »
« La supériorité des blancs sur les rouges est incontestable. Je n'en veux que les haricots pour exemple. »