« Oui, on peut faire la guerre en ce monde, singer l'amour, torturer son semblable, parader dans les journaux, ou simplement dire du mal de son voisin en tricotant. Mais, dans certains cas, continuer, seulement continuer, voilà ce qui est surhumain. »
« Ô envie, peste de la vie, prison des cœurs, ver immortel, chancre de l'âme et enfer des vivants : où est-ce que tu conduis les âmes qui se laissent emporter à ta rage ? »
« La joie est une brûlure qui ne se savoure pas. »
« La tentation la plus dangereuse: ne ressembler à rien. »
« On a déclaré qu'il fallait d'abord la justice et que, pour la liberté, on verrait après ; comme si des esclaves pouvaient jamais espérer obtenir la justice. »
« Ce monde en lui même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on peut en dire. Mais ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme. »
« Nous vivons avec des idées qui, si nous les éprouvions vraiment, devraient bouleverser toute notre vie. »
« Maintenant je sais que l'homme est capable de grandes actions. Mais s'il n'est pas capable d'un grand sentiment, il ne m'intéresse pas. »
« Un journal, c'est la conscience d'une nation. »
« Il n'y a pas de honte à préférer le bonheur. »
« L'homme est ainsi, il a deux faces ; il ne peut aimer sans s'aimer. »
« L'absurde est la notion essentielle et la première vérité. »
« Ce monde, tel qu'il est fait, n'est pas supportable. J'ai donc besoin de la lune, ou du bonheur, ou de l'immortalité, de quelque chose qui soit dément peut-être, mais qui ne soit pas de ce monde. »
« Les gens font toujours le mal quand ils sont trop heureux. »